Les SCPI offrent la possibilité de jouer la carte du Grand Paris sans acheter directement un bien immobilier. Notre sélection.

L’achat direct d’un bien immobilier n’est pas la seule façon de jouer la carte du Grand Paris. Les fiducies de placement immobilier (SCPI) offrent également des possibilités dans ce domaine.  » Compte tenu des prix de l’immobilier dans la région, cela peut être une bonne alternative « , explique le blog Loge Toi.

Ces produits permettent d’investir avec un apport plus modeste, à partir de quelques milliers d’euros. Ils ont également l’avantage d’offrir une diversification à moindre coût, car leur portefeuille est composé de nombreux actifs.

Veuillez noter qu’il s’agit principalement de bureaux et non d’appartements. Deux SCPI (LF Grand Paris Patrimoine et PF Grand Paris) montrent clairement qu’elles ont l’intention de se concentrer sur le développement de l’immobilier de bureaux autour de la capitale. Et au-delà de ces deux cas particuliers, il existe d’autres solutions pour combiner Pierre-Papier et le Grand Paris.

PF Grand Paris, la carte de la diversification

Le PF Grand Paris n’est pas un nouveau venu dans le paysage de la SCPI. Créée en 1966 sous le nom de Participation Foncière 1 (PF1), cette société à capital variable, gérée par Perial AM, est spécialisée dans l’immobilier en Ile-de-France. Ce positionnement a été confirmé en octobre 2017, lorsque la structure a changé de nom pour jouer plus directement la carte du Grand Paris.

Avec une souscription minimale de 10 actions, le ticket d’entrée est ici d’un peu plus de 5 000 €, donnant accès à un portefeuille très diversifié : PF Grand Paris gère 126 immeubles d’une surface totale d’environ 290 000 m² et affiche un taux d’occupation financière de 86,9% au 30 septembre. Au cours des dernières années, le rendement a été conforme à la moyenne du secteur, avec un rendement de 4,40 % en 2018 et un rendement moyen sur 10 ans de 5,24 %.

En revanche, il convient de noter que PF Grand Paris a l’une des échéances les plus longues. La Société l’a fixé au premier jour du sixième mois suivant la souscription. Concrètement, cela signifie qu’un investisseur n’a pas droit au paiement de dividendes dans les six mois suivant l’achat de parts. Un élément à inclure dans ses simulations.

LF Grand Paris Patrimoine, une stratégie défensive

Comme PF Grand Paris, LF Grand Paris Patrimoine est une ancienne SCPI (La Française Pierre, fondée en 1999), qui a récemment changé de nom. Les deux structures présentent de nombreuses similitudes, à commencer par leur mode de gestion (bureaux en région Ile-de-France) et leur taille (878 millions d’euros de capitalisation pour la seconde et 761 millions d’euros pour la première).

Néanmoins, la SCPI proposée par La Française AM a ses propres caractéristiques. Avec un portefeuille plus rationnel (58 biens pour 169 000 m² gérés), LF Grand Paris Patrimoine a une stratégie plus défensive que son concurrent aux yeux des professionnels du secteur. Les résultats en témoignent. L’IPAC a été conçu pour générer un rendement de 4 % en 2018 et a offert un rendement moyen de 3,84 % au cours des dix dernières années.

En contrepartie, elle est moins gourmande en frais de souscription (8% HT contre 9,5% HT) et plus accessible, puisque la souscription minimale n’est que de 3 000 euros (10 parts à 300 euros chacune). Enfin, cette SCPI a un autre argument de poids : sa période de blocage très courte. Les souscripteurs ont droit aux dividendes le premier jour du mois suivant l’achat des actions.

Immo : deux SCPI pour miser sur le Grand Paris